Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -1e à 3e sec./7e à 9e année4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Francis Bebey Qui es-tu ? Qui es-tu ? Je suis Mamadi, fils de Dioubaté. D’où viens-tu ? Georges Ribemont-Dessaignes Vie et mort d’Ève L’arbre du jardin A mûri ses pommes Et dans chaque pomme Ont mûri les grains, Et dans chaque grain Il y a un arbre, Dans l’arbre la terre, Dans son poids de terre Arthur Rimbaud Ma bohème Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot soudain devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal ; Joséphine Bacon Le Nord m’interpelle | Nitepuatiku Tshiuetin Le Nord m’interpelle. Ce départ nous mène vers d’autres directions Aristide Bruant Les loupiots C’est les petits des grandes villes, Les petits aux culs mal lavés, Contingents des guerres civiles Gilles Vigneault Le pont Vague est le pont qui passe à demain de naguère Et du milieu de l’âge on est des deux côtés Le mur ne fait pas l’ombre et n’est pas la lumière Charles Baudelaire L’invitation au voyage Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Jean-Pierre Verheggen Poème pour tenter d'attraper un petit poème Pour tenter comme Raymond Queneau (encore lui ! Toujours lui !) d’attraper un petit po, un petit po, un petit poème qui passerait par là comme un passereau, un petit poème indigène Rachel Leclerc Et je ne sais plus... Et je ne sais plus le temps qu’il fait ni de quelle saison nous tirons ces jours, je crois qu’il fait de grands escaliers de bois Andrée Christensen Herbier de neige I Le peintre suit le pinceau abstrait de la neige ses leçons de regard la lente floraison Louise Labé Je vis, je meurs Je vis, je meurs, je me brûle et me noie, J’ai chaud extrême en endurant froidure, La vie m’est trop molle et trop dure. Marc André Brouillette silvia b r n s p rv ll (extrait) l'horizon est un alphabet que la main n'a pas encore touché de sa solitude se condense un silence capable de recoudre les voix nocturnes égarées entre les langues le corps page transparente Chloé Savoie-Bernard prévision météorologique samedi soir une fois encore des filles fumées jusqu’au filtre des filles fleurs en manque de pollen Pierre Morency Ballade du temps qui va Comme ruisseaux mes amis vont le temps s’en va comme rivière… Paul Verlaine Green Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches, Et puis voici mon cœur, qui ne bat que pour vous, Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches Jean Dominique Chanson Le bateau sentait le thé Quand nous traversions la mer, À deux, à trois, pour aller Louise Dupré Tu es comme toutes ces mères... Tu es comme toutes ces mères qui ont toujours protégé leurs petits, les ont nourris, léchés, éduqués, dévorés devant les prédateurs. Tu voudrais ressusciter ta lignée d'ancêtres Marcel Labine Hapax de la haine Comme de grands seigneurs vous avez choisi la haine. Celle qui déferle sur les parias qui vous menacent : les envieux, les mesquins croupissant n’importe où. Bathélemy Bolivar Parole stéréo tandis que les cicatrices de nos feuilles d’automne sillonnent la neige frugale je rêve l’hiver je rêve l’hiver de toi que c’est dur de narrer le futur dans la fragilité du présent Jonathan Lamy Je voulais te dire... je voulais te dire mon visage manque d’un tas de choses qui t’appartiennent * à qui le nez qui les yeux les oreilles Jules Supervielle Le relais Petite halte dans la nuit Où le sommeil s’en va sans bruit De mes paupières relevées. Jacques Rancourt Granit après la pluie Pierre contre pierre épouse contre époux nous nous sommes prêté force René Depestre Cap’tain Zombi Je suis Cap… Pamphile LeMay Fruits mûrs C’est août qui flambe. Au bois comme au champ tout est mûr. Le sauvage raisin offre son jus qui grise ; Le soleil a pourpré la pomme et la cerise ; Alphonse Piché Greniers Puisque voici Ma Dame Lune Par les lucarnes des maisons, Voici pour nous bonne fortune, Sophie Bienvenu Le jour se lève... Le jour se lève Mes oiseaux n’enterrent pas Les papillons de nuit Je ne suis pas le genre de fille À me protéger de la pluie À attendre en file Ni à courir après quoi Gabriel Robichaud Halte nº 10 C’est loin Je l’entends souvent T’en fais de la route Ça te prend combien de temps Je comprends Quand tu pars de l’autre province Quand tu pars de la capitale Jacques Réda L’avis de Dieu La majesté du ciel qui nous laisse béats A pour contrepartie, au-dessous de l’atome, Un empire soumis à tous les aléas Louise Dupré Tu es capable... Jonas Fortier les ténèbres transparentes les ténèbres étaient ici hier les terres tranchantes ô joie éteinte quelques arbres poussaient non vers le ciel, mais autour du cou ainsi s’étaient-ils adaptés aux métamorphoses de notre nature Daphné B. On me prend cute... on me prend cute pour ici ou pour emporter on me prend par la main en me disant c’est incroyable on me prend pour des poèmes qui parlent Élise Turcotte Les jours En novembre, un nouvel incendie a ravagé l’usine des vêtements de l’ouest. Les neuf étages de l’enfer se sont écrasés sur les ouvriers du pays des terres inondées. Georges Desportes Transfiguration Je me suis levé je suis debout dans le soleil et je marche je marche à la vie à la lutte à la victoire Marjolaine Beauchamp Passe-partout Passe-partout Tu te demandais Nerveuse Ce que j’allais faire à ma graduation Pour cacher les cicatrices Sans te rassurer toi-même Avec l’existence Des robes à manches longues Névé Dumas J’éteins les sources d’images... j’éteins les sources d’images, j’éteins les chutes, j’éteins les arbres, j’éteins les crayons sur la table, j’éteins l’eau dans l’évier et la lumière par la fenêtre / j’allume la chaleur autour des corps, j’allume les petits poumons invisibles… Jean-Christophe Réhel des fois j’ai fait le tour... des fois j’ai fait le tour j’ai fait le tour de l’appartement le tour du loyer le tour de ma job à 14 $ de l’heure des fois j’ai fait le tour de l’amour des fois je pleure pour rien Gérald Godin Fins Il manquait quelque chose dans le miroir peut-être les tentures bleues Raymond Queneau Palude Dans les marais vivent des bêtes que d’aucuns trouvent innommables elles leur paraissent le comble de la hidosité on dit qu’elles s’agitent de façon plus que désagréable Marc-Antoine K. Phaneuf Le jardin Roger Des Roches La circonstance Le paysage maintenant, le paysage, voilà, comme des langues de faim ou des lèvres de froid ou de foule, Langue French