Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -1e à 3e sec./7e à 9e année4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Pierre Akendengue Mon pays entre soleil et pluie Mon pays s’attarde vers la mer, Puis, soudain voyage à travers soleil et pluie Mon pays accroche ses forêts Maurice Maeterlinck Hôpital Hôpital ! hôpital au bord du canal ! Hôpital au mois de Juillet ! On y fait du feu dans la salle ! Paul Éluard Liberté (extrait) Sur mes cahiers d’écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige Marcel Labine Hapax de la haine Comme de grands seigneurs vous avez choisi la haine. Celle qui déferle sur les parias qui vous menacent : les envieux, les mesquins croupissant n’importe où. Noémie Pomerleau-Cloutier Les nervures de sa voix... les nervures de sa voix pendent au bout du fil le bûcheur n'a pas eu la job qui sauverait ses lauriers de pourvoyeur il n'a pas su dresser son tronc grêle au-dessus de la mêlée Louis Fréchette Le cap Éternité C’est un bloc écrasant dont la crête surplombe Au-dessus des flots noirs, et dont le front puissant Domine le brouillard, et défie en passant Rita Mestokosho La bibliothèque de la terre | Assi umashinaikana Mon peuple écrivait en marchant mon peuple écrivait sur la ligne de la mémoire de cette façon, son bagage était moins lourd il avait la bibliothèque de la terre avec lui Nicole Brossard La tentation j’ai succombé à toutes les visions séduite, surface, série et sérieuse en toute mobilité et paysages Marc-Antoine K. Phaneuf Le jardin Laura Doyle Péan J'ai mangé tous mes légumes... j'ai mangé tous mes légumes toutes mes émotions j'ai rangé ma chambre brûlé les draps oui j'ai bien été sage cette année j'ai maintenant droit d'aller au carnaval me gaver de sucreries Aristide Bruant Les loupiots C’est les petits des grandes villes, Les petits aux culs mal lavés, Contingents des guerres civiles Erwann Rougé Mer forte La mer n'évacue pas, ne vide pas les regards. La mer nous regarde dans les yeux et c'est le signe d'un combat. La mer ne nous égare pas, nous ne sommes jamais perdus Jean Dominique Chanson Le bateau sentait le thé Quand nous traversions la mer, À deux, à trois, pour aller Ko Un Vivre Nous qui n’avons rien il nous faut regarder les feuilles qui tombent dans l’air immobile il nous faut regarder aussi les feuilles que le vent éparpille nous qui ne connaissons rien Sonia Lamontagne un musicien me demande un musicien me demande si le français se meurt comme le cellulaire Geneviève Blais Je n’ai pas su Je n’ai pas su. T’emplir les mains. Risquer ta peau. Bertrand Laverdure Les peines d’amour... Ouanessa Younsi Avec toi j'entre dans le langage... Avec toi j'entre dans le langage comme dans une maison. Je compose un cheval de lettres, un enfant sur la terre. Comme si je courais tous les dangers : cueillir une fleur dans l'incompréhensible, aimer le mot plus que moi-même. Sony Labou Tansi Enfin si les mots veulent... Enfin si les mots veulent s’ils veulent prendre ventre Gilles Vigneault Le pont Vague est le pont qui passe à demain de naguère Et du milieu de l’âge on est des deux côtés Le mur ne fait pas l’ombre et n’est pas la lumière Paul-Marie Lapointe Le temps tombe le temps tombe familles giboulées passereaux le temps tombe Paul Chanel Malenfant Ma grand-mère a murmuré... Ma grand-mère a murmuré : Ton grand-père est vieux comme le chemin. Seul dans sa chambre, il lit le journal. Je voudrais le bercer, petit corps Marie Bélisle Il y a des chambres... Antichambre 4 Jacques Réda L’avis de Dieu La majesté du ciel qui nous laisse béats A pour contrepartie, au-dessous de l’atome, Un empire soumis à tous les aléas Benjamin Péret Allô Mon avion en flammes mon château inondé de vin du Rhin mon ghetto d’iris noir mon oreille de… Louise Marois Géométrie de l’oeil lorsque je te dessine je se dépose emploie la cuisine le salon pour ce que je voudrais multiplier tu portes habits d'étincelles sur la pointe des pieds Denise Desautels La déferlante... La déferlante du deuil ne se relâche pas. La stopper. Revisiter la vie et mon regard sur elle. M'enthousiasmer pour elle. L'occuper jusque dans Benoît Pinette Flashbacks flashbacks à perpétuité la mémoire est une corde de bois d'allumage la prison d'origine l'armure d'écorce je me pars une collection de barreaux sciés Akena Okoko Tourisme 1 Jubiler à l’idée de prendre l’avion pour la première fois Aller visiter la famille du Texas Au pays du meilleur basket sur terre Et atterrir en pleine canicule insoutenable Josiane Ménard Faux-allié tu t’abreuves volontiers à ma source pour assouvir ta curiosité, intrigué par l’exotisme de mes traits, mais peu à peu, mon intuition s’affole propos déplacés, injures voilées Kim Doré Je t’écris en retard... je t’écris en retard sur la vérité les feuilles mortes c’est le temps qu’aura mis la noirceur pour sécher dans l’œil percé du cœur ce corps étranger qui nous regarde dormir pareils aux arbres Nelly Desmarais Je lave les draps... je lave les draps j’avale un repas grisâtre je tire un ami d’une poubelle je dépose les légumes sur le plancher de la chambre je m’écroule dans le lit et n’en sors plus je veux des rencontres Symon Henry Ma peau ne m'appartient... ma peau ne m'appartient - je n'écrirai pas dans son gras je vieillirai d'un jour je respecterai les consignes je m'achèterai de la crème à mains pour pouvoir dire à ma Alfred Desrochers Hymne au vent du Nord Ô Vent du Nord, vent de chez nous, vent de féerie, Qui vas surtout la nuit, pour que la poudrerie, Quand le soleil, vers d’autres cieux, a pris son vol, Joséphine Bacon Un soir de pleine lune… | Uetakussiti shakassineu pishimu... Pour Alanis, ma mère Un soir de pleine lune, la mère de tant d’enfants redonne espoir à un enfant une image donne une multitude de couleurs M.K. Blais Chaque matin... chaque matin il pleut des coups de poing sur le paysage ratatiné des enfants jouent dans les flaques d’eau sont passibles de voies de fait graves quand le jour referme ses mâchoires Pierre Morency Ballade du temps qui va Comme ruisseaux mes amis vont le temps s’en va comme rivière… Paul Bélanger épilogue sais-tu, ombre, que je t’aime d’avoir troublé mon chemin la nuit à peine terminée les vannes refermées pour un long temps ils dormaient côte à côte André Frénaud Bon an, mal an Bon an mal an, bon gré mal gré, bon pied bon œil, toujours pareil, toujours tout neuf, c’est toujours vrai, c’est toujours vain, ça persévère, ça s’exaspère, Rita Mestokosho On the road again 2 Je crois bien sur la route, sur la mer sur mes pieds Langue French