Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -1e à 3e sec./7e à 9e année4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Savannah Savary Femme Femme du tréfonds des univers femme coulée d’argile et d’or femme cadeau de l’enfer femme trophée de guerre femme souveraine des hommes femme entrailles d’abondance au visage de ma mère Juan Garcia Je ne veux pas mourir Je ne veux pas mourir comme on meurt en novembre avec ce rien de nuit qui nous remplit les yeux et cette fin du monde au bout de nos regards Roger Des Roches Je sais, je cherche, je perds Voilà : bercer le mort, je berce le mort, facile, fidèle. Dans le cardinal de l’homme et de la femme. Jean-Philippe Chabot Entrée en matière je ne demande pas grand-chose je serais discret le silence énorme de tes mots le creux donné de tes paumes mises ensemble sans chercher au-devant de moi la réponse Martial de Brives Les soupirs d’une âme exilée Je vis, mais c’est hors de moi-même, Je vis, mais c’est sans vivre en moi ; Je vis dans l’objet de ma foi Anne Hébert L’ange gardien L’ange qui marche obstinément derrière toi D’un soleil … Janine Tavernier Ah mon rire... Ah mon rire mon rire gigantesque mon rire silencieux mon rire emprisonné derrière mes lèvres ah ah mon rire emmuré dans son linceul de glace je t’entends rugir en moi comme un fauve William Cliff Malgré ma barbe de cinq jours malgré ma barbe de cinq jours mes poils de tête hirsutes et gras mes affreux cernes qui toujours Nathalie Watteyne Neige Bleue était la neige comme la ville et les mains qui échappent tant et tant de rires pour toi j’aurais voulu parler toute la nuit que tombe et retombe la neige sans dire au revoir jamais Jacques Réda L’avis de Dieu La majesté du ciel qui nous laisse béats A pour contrepartie, au-dessous de l’atome, Un empire soumis à tous les aléas Daria Colonna En paix et jusqu’au mur Je coupe au couteau les coins de ma bouche, je suis tout sourire. Le siècle est un souper qui se trempe, s’arrose, s’asperge, se douche, s’inonde. Marcel Labine Hapax de la haine Comme de grands seigneurs vous avez choisi la haine. Celle qui déferle sur les parias qui vous menacent : les envieux, les mesquins croupissant n’importe où. Aristide Bruant Les loupiots C’est les petits des grandes villes, Les petits aux culs mal lavés, Contingents des guerres civiles Francis Vielé-Griffin Étire-toi, la Vie... Étire-toi, la Vie est lasse à ton côté — Qu'elle dorme de l'aube au soir, Belle, lasse Andrée Chedid Qui suis-je ? Qui je suis Je l’ignore !… Kim Doré Je t’écris en retard... je t’écris en retard sur la vérité les feuilles mortes c’est le temps qu’aura mis la noirceur pour sécher dans l’œil percé du cœur ce corps étranger qui nous regarde dormir pareils aux arbres Philippe Desportes Sonnet À pas lents et tardifs tout seul je me promène, Et mesure en rêvant les plus sauvages lieux ; Et, pour n’être aperçu, je choisis de mes yeux Claude Haeffely Shoe-shine Reste la nuit cette boule bleue que tu portais au coin des lèvres nuit-fumée nuit des lilas-rafales et des seins-pendentifs David Ménard Actes de cassures intactes Il n’était pas une fois, Mais c’était bien toi et moi, aux antipodes de l’époque des Oiseaux messagers, des troubadours et des chansons de geste Il n’était pas une joie non plus Gabriel Robichaud Halte nº 10 C’est loin Je l’entends souvent T’en fais de la route Ça te prend combien de temps Je comprends Quand tu pars de l’autre province Quand tu pars de la capitale France Mongeau dans l’immobilité de l’après-midi… dans l’immobilité de l’après-midi bêtes et hommes endormis aux fougères le grésillement de l’air emprisonne nos paroles cette langue nouvelle s’agrippe aux parois du puits Jean Désy Chaussé de bottes de sept lieues... Chaussés de bottes de sept lieues Buvons à ton chapeau de coyote rayé Ma douce ma voix ma rivière Ma rayonnante scriboulinante Mon anti-satanique rataplanche Ma Grande Ourse ma Bételgeuse Joséphine Bacon Je ne me souviens pas toujours | Apu nanitam ntshissenitaman Je ne me souviens pas toujours D’où je viens Dans mon sommeil, Mes rêves me rappellent qui je suis jamais mes origines ne me quitteront. Guy Goffette Les portes de la mer La mer quand elle a fait son lit sous la lune et les étoiles et qu’elle veut sombrer tout à fait dans le sommeil ou dans l’extase Nadine Ltaif Aujourd’hui j’ai vu... Aujourd’hui j’ai vu comment meurt une ville et j’ai été abandonnée et je suis partie et de rien et je reviens d’un long voyage mais par où commencer par où Dominique Robert Ignores-tu… Ignores-tu que la réalité est composée de zones sensibles ? Vois-tu la montagne Les oiseaux qui en sortent par division Étrange production soulevée par l’énergie qui la parcourt Les maisons et les machines Hector de Saint-Denys Garneau Accompagnement Je marche à côté d’une joie D’une joie qui n’est pas à moi D’une joie à moi que je ne puis pas prendre Denise Desautels de futurs souvenirs j’en veux encore, toujours plus, insatiable je veux les remuer à la pelle Paul Bélanger épilogue sais-tu, ombre, que je t’aime d’avoir troublé mon chemin la nuit à peine terminée les vannes refermées pour un long temps ils dormaient côte à côte Jean de La Fontaine Le Chêne et le Roseau Le Chêne un jour dit au Roseau : Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Célie Diaquoi-Deslandes Films Matin. Ciel bleu. Nuages légers. La montagne. Les arbres. Les fleurs. Le soleil derrière la montagne Maude Pilon Nous nous ossifions comme un béluga... Nous nous ossifions comme un béluga. Une expérience de soleil privé. Ce qui réduit l’élan de l’oubli. Il nous revient de tout recommencer. Comme si la personne ne se marcottait pas, elle aussi. Henri Michaux Télégramme de Dakar Dans le noir, le soir. auto dans la campagne. Baobabs, Baobabs, Pamphile LeMay À un vieil arbre Tu réveilles en moi des souvenirs confus. Je t’ai vu, n’est-ce pas? moins triste et moins modeste. Ta tête sous l’orage avait un noble geste, Paul Verlaine Grotesques Leurs jambes pour toutes montures, Pour tous biens l’or de leurs regards, Par le chemin des aventures André Breton L’union libre Ma femme à la chevelure de feu de bois Aux pensées d’éclairs de chaleur À la taille de sablier Michael Delisle Élan Je suis ici. Devant ça. Et je commence, Gérald Godin Fins Il manquait quelque chose dans le miroir peut-être les tentures bleues Annette Mbaye d’Erneville Kassak Tu es homme, ce soir ! Tu es un homme, mon fils ! Par ta chair meurtrie Gaétane de Montreuil Les rêves morts Je voudrais pour aimer avoir un cœur nouveau Qui n’eût jamais connu les heures de détresse, Un cœur qui n’eût battu qu’au spectacle du beau Langue French