Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -Grades 7-9 / Sec. 1-3Grades 10-12 / Sec. 4 & 5 / CEGEP 1 Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Victor Hugo Ô jeunes gens… Ô jeunes gens ! Élus ! Fleurs du monde vivant, Maîtres du mois d’avril et du soleil levant, N’écoutez pas ces gens qui disent : soyez sages ! François de Malherbe Dessein de quitter une dame qui ne le contentait que de promesse Beauté, mon beau souci, de qui l’âme incertaine A comme l’Océan son flux et son reflux : Pensez de vous résoudre à soulager ma peine, Joanne Morency Absence Les fleurs ne s’attendent à rien. Je les arrose quand même tous les matins. Le geste suffit. Un jour viendra où je n’aurai besoin de rien. L’ensemble de mon avoir pourra tenir dans une seule phrase. Andrée Chedid Qui suis-je ? Qui je suis Je l’ignore ! Mythe ou réalité Roger Des Roches Tu dessinais... Tu dessinais des baisers. Le paysage exigeait des statues. Tu balayais les ombres. Tu m’as expliqué comment le fleuve, du coin de l’œil, apparaît et disparaît, s’ouvre et se ferme, Jacques Brault patience nous ne partirons pas cette banquise neurasthénique porte l’espoir des morts qui ne sont pas nés Martine Audet Où l’écart est un silence qui veille... Où l’écart est un silence qui veille, je peux ma part de mère, de père, des kilomètres de cimes argentées. Je peux l’extension du grand jeu, l’aimer et le souffrir, à peine trop d’enfance. Raymond Queneau L’explication des métaphores Loin du temps, de l’espace, un homme est égaré, Mince comme un cheveu, ample comme l’aurore, Les naseaux écumants, les deux yeux révulsés, Timothée-William Lapointe Le skatepark des clowns Attention à ta tête attention à tes coudes soyons alertes car nous entrons en haut lieu de perdition un endroit assez effrayant pour que Günter n’y ait jamais mis les pieds Marc André Brouillette silvia b r n s p rv ll (extrait) l'horizon est un alphabet que la main n'a pas encore touché de sa solitude se condense un silence capable de recoudre les voix nocturnes égarées entre les langues le corps Michel Garneau les chevals sont des animals... les chevals sont des animals doux et calmes quand ils vont contents de se bien chevaucher un petit cheval vient pour l’autre galopade Tania Langlais dernier fils de ma traduction dernier fils de ma traduction interminable maintenant tu pars ta douleur tu la baignes tu la dresses petit tu ne peux plus faire le mort Philippe Jaccottet Les nouvelles du soir À l’heure où la lumière enfouit son visage dans notre cou, on crie les nouvelles du soir, on nous écorche. L’air est doux. Gens de passage Pierre Morency Ballade du temps qui va Comme ruisseaux mes amis vont le temps s’en va comme rivière nous passons tous à reculons Louise Desjardins Ça crie de tous les côtés Ça crie de tous les côtés rickshaw roupie didi hello dans une rue sans adresse Anne Hébert L’ange gardien L’ange qui marche obstinément derrière toi D’un soleil à l’autre Ne projette aucune ombre sur la route Hector de Saint-Denys Garneau Cage d’oiseau Je suis une cage d’oiseau Une cage d’os Avec un oiseau Pierre Akendengue Mon pays entre soleil et pluie Mon pays s’attarde vers la mer, Puis, soudain voyage à travers soleil et pluie Mon pays accroche ses forêts Medjé Vézina Matin Le coq égosillé chancelle comme un pitre. Par grands coups de clarté, le soleil cogne aux vitres Et, dans un remuement de feuillage et d’oiseaux, Nelly Desmarais Je lave les draps... je lave les draps j’avale un repas grisâtre je tire un ami d’une poubelle je dépose les légumes sur le plancher de la chambre je m’écroule dans le lit et n’en sors plus je veux des rencontres Jules Supervielle Les amis inconnus Il vous naît un poisson qui se met à tourner Tout de suite au plus noir d’une lame profonde, Il vous naît une étoile au-dessus de la tête,… Henri de Régnier Odelette I Un petit roseau m’a suffi Pour faire frémir l’herbe haute Et tout le pré Lise Gaboury-Diallo transitions je les ai déjà ces mots qui écorchent trichent calfeutrés sous ma langue like what do you mean nothing bien sûr nada c’est juste moi qui se tait cet amuïssement Omar Alexis Ramos Mictlán Aquí hay un cúmulo de oraciones agónicas que arden en la garganta como el tequila amargo. En Mictlán hubo cosecha de calaveras en flor arrasadas con el soplo de la verdad ramos de luz violenta Jean Royer Nos corps habitables Toi mon aube déliée des brumes mon geste à me munir aux portes du miroir un an déjà tu vins avec l’arme de vie Maya Cousineau Mollen N’oublie pas Toi qui chante Ô Canada Sur un territoire endeuillé Toi qui n’entends pas les plaintes Les cris de rage, les pleurs cachés Qui ne sens que le vent coupant Sur cette terre stérile Louis-Philippe Dalembert là dans la torpeur là dans la torpeur de la cour nous aurions arrosé le riz de senteurs de haricots ou de champignons noirs de membres de gallinacées et d’effluves de citronnelle Paul Verlaine Green Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches, Et puis voici mon cœur, qui ne bat que pour vous, Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches Émile Deschamps Le roi des aulnes Qui donc passe à cheval dans la nuit et le vent ? C’est le père avec son enfant. De son bras, crispé de tendresse, Robert Dickson Ottawa je m’apprête à changer une lampe brûlée le son humide d’autos qui passent tout près de l’autre côté du mur des bruits inquiétants Max Elskamp Dans le commun des jours - III Journées dans des jours Vécus à peu près, Heures sans amour Lula Carballo Ses hanches ondulaient... Ses hanches ondulaient au rythme des tambours. La déesse noire est morte avant qu'on puisse l'oublier. Pressées par la foule sur la grande avenue, ma grand-mère et moi attendons son cortège. Georges Perros Je suis tout nouveau... Pour Frédéric. Je suis tout nouveau sur la terre Je ne connais pas ta misère Tu me regardes je souris Le grand amour est à ce prix Abdellatif Laâbi Migration Fès, mamie mon imprécatrice chauve aux talons gercés dans la boue de l’hiver Nadine Fidji Gorée Ma douleur est aux sources de mon exil Il y eut sur cette île sang brûlé herbe brûlée Et tout un ciel bleu chaviré en tristesse Camille Readman Prudhomme Moi mon allure... moi mon allure est plus régulière que je ne le suis. Louise Warren Parfois le silence est tellement tout Parfois le silence est tellement tout qu’on imagine la vie avant le langage et un fond de poussière en dedans de nous le même fond gris qui ralentit le trait et nous fige dans cette masse M.K. Blais Chaque matin... chaque matin il pleut des coups de poing sur le paysage ratatiné des enfants jouent dans les flaques d’eau sont passibles de voies de fait graves Clara Lagacé l’Outaouais pour Miriam sur les rives de l’Outaouais bercées par le lait chaud au miel lorsque malades nous avons grandi loin des rabrouages inutiles Roger Des Roches 3 Du passé né de fait de l'air qui va rare qui souffle ça qui arrache ça qui se gave d'hôpital. Mes poumons étroits ou est-ce un fantôme à chaque doigt ou est-ce ma tête digne Language French