Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -1e à 3e sec./7e à 9e année4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Timothée-William Lapointe Le skatepark des clowns Attention à ta tête attention à tes coudes soyons alertes car nous entrons en haut lieu de perdition un endroit assez effrayant pour que Günter n’y ait jamais mis les pieds Anthony Phelps Je continue ma lente marche Je continue ma lente marche de poète à travers les forêts de ta nuit province d’ombre peuplée d’aphones Roger Des Roches La circonstance Le paysage maintenant, le paysage, voilà, comme des langues de faim ou des lèvres de froid ou de foule, Javier Vargas de Luna Café DU RETOUR nº 3 À Manolo Pesantes Seulement pour déranger, seulement pour ça, pratiquer une douche au compte-gouttes, fatiguer la fatigue, désespérer les pleurs… Tchicaya U Tam'si Contre-destin À la hauteur des vents hisser les poitrails tout sauvegarder le rire blanc et le soleil rouge et natal ébène ebony blues chant toujours rage il n'y a plus de soleils couchants Sully Prudhomme Le cygne Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes, Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes, Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil Gaston Miron Je t’écris Je t’écris pour te dire que je t’aime que mon cœur qui voyage tous les jours — le cœur parti dans la dernière neige Andrée Chedid Qui suis-je ? Qui je suis Je l’ignore !… Philippe Jaccottet Le locataire Nous habitons une maison légère haut dans les airs, le vent et la lumière la cloisonnent en se croisant, parfois tout est si clair que nous en oublions les ans, Fernand Dumont Quand je serai très vieux... Quand je serai très vieux Demain peut-être Quand l’ange tournera discrètement la page inachevée Quand j’aurai fini de traquer les mots Défaillant d’en avoir tant mis sur la page Quand viendra le temps de partir… Noémie Pomerleau-Cloutier Les nervures de sa voix... les nervures de sa voix pendent au bout du fil le bûcheur n'a pas eu la job qui sauverait ses lauriers de pourvoyeur il n'a pas su dresser son tronc grêle au-dessus de la mêlée Judy Quinn Les toilettes chimiques... Les toilettes chimiques de Sani Mobile occupent le coin à l’entrée de l’ensemble résidentiel il y en a de multiples couleurs pour autant d’états d’âme un état d’âme peut aussi être en opposition Charles Baudelaire L’horloge Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : « Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d’effroi Jacques Prévert Le sultan Dans les montagnes de Cachemire Vit le sultan de Salamandragore Le jour il fait tuer un tas de monde Lise Gaboury-Diallo transitions je les ai déjà ces mots qui écorchent trichent calfeutrés sous ma langue like what do you mean nothing bien sûr nada c’est juste moi qui se tait cet amuïssement Nadine Ltaif Aujourd’hui j’ai vu... Aujourd’hui j’ai vu comment meurt une ville et j’ai été abandonnée et je suis partie et de rien et je reviens d’un long voyage mais par où commencer par où Émile Nelligan Soir d’hiver Ah ! comme la neige a neigé ! Ma vitre est un jardin de givre. Ah ! comme la neige a neigé ! Roger Des Roches Tu dessinais... Tu dessinais des baisers. Le paysage exigeait des statues. Tu balayais les ombres. Tu m’as expliqué comment le fleuve, du coin de l’œil, apparaît et disparaît, s’ouvre et se ferme, Michel Garneau Assis sur la muraille... assis sur la muraille en fleur de mes limites je regarde sérieusement dans son moment donné oh le cadeau de vent woups l’allure de l’éternité Raymond Queneau L’explication des métaphores Loin du temps, de l’espace, un homme est égaré, Mince comme un cheveu, ample comme l’aurore, Les naseaux écumants, les deux yeux révulsés, Isabelle Damotte Dans le jardins attendent... Dans le jardin attendent encore quelques planches abandonnées Maman ouvre la porte appuie sa joue contre les pierres ridées Devant la baptiste dévorée de lumière Pierre Morency Au centre de notre vie je gravite non encore né non encore formé Un jour j… Joanne Morency Absence Les fleurs ne s’attendent à rien. Je les arrose quand même tous les matins. Le geste suffit. Un jour viendra où je n’aurai besoin de rien. L’ensemble de mon avoir pourra tenir dans une seule phrase. Geneviève Morin Seule la beauté nous sauvera de nous-mêmes Nos os puent l'humidité des dizaines de petits vers blancs circulent dans nos foies des vers très vigoureux qui n'hésiteraient pas à grimper le long des jambes du promeneur Jean Royer Nos corps habitables Toi mon aube déliée des brumes… Andréane Frenette-Vallières Ce matin, je me lève avant toi... Ce matin, je me lève avant toi comme tous les matins pour ma tasse de silence. Les barrières tombent toutes. Je voyage — cinq outardes fendent les eaux. Charles Baudelaire L’invitation au voyage Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Guillaume Apollinaire Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne Michèle Voltaire Marcelin Il fait un temps de poème l’après-midi flambe à travers la fenêtre à l’heure de la sieste il est interdit de parler au poète Rita Mestokosho On the road again 2 Je crois bien sur la route, sur la mer sur mes pieds Nessa Ghassemi-Bakhtiari Éveil ce n'était pas ma terre que je visitais même pas celle de mon père. et pourtant - c'était la première fois que je voyais un regard de reconnaissance chez les autres Geneviève Amyot Comme tu sembles calme Comme tu sembles calme… Anne Hébert En guise de fête Le soleil luit Le soleil luit Le monde est complet Lucile de Peslouän Pas ici pas maintenant je me souviens de ma dernière semaine au primaire les adultes voulaient nous montrer l’école secondaire on y a passé la matinée on y a même dîné j’avais tellement envie de jouer Michel Butor Lectures transatlantiques Ramper avec le serpent se glisser parmi les lignes rugir avec la panthère Louise Warren Parfois le silence est tellement tout Parfois le silence est tellement tout qu’on imagine la vie avant le langage et un fond de poussière en dedans de nous le même fond gris qui ralentit le trait et nous fige dans cette masse Alphonse de Lamartine Le lac Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges Marceline Desbordes-Valmore Qu’en avez-vous fait ? Vous aviez mon cœur, Moi, j’avais le vôtre : Un cœur pour un cœur ; Henri Michaux Dans la nuit Dans la nuit Dans la nuit Je me suis uni à la nuit Diane Régimbald Ce qui nous lie (extrait) Tu verras l'effilochement le cassement Langue French