Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -Grades 7-9 / Sec. 1-3Grades 10-12 / Sec. 4 & 5 / CEGEP 1 Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Ferdinand Ramuz Machine L’homme est en haut de son siège, porté magnifiquement au-dessus des choses ; la ligne qu’il trace avec ses épaules Charles Baudelaire Le chat Dans ma cervelle se promène, Ainsi qu’en son appartement, Un beau chat, fort, doux et charmant. Tanella Boni Ici vit... Ici vit le Noir la peur au ventre Cette peur sans cesse refoulée Sans cesse remise en lumière L’Amérique en moi C’est une partie de ma peau La rumeur la plus sourde Raôul Duguay La rose et le taudis soudons nos naissances au même rond de terre noire le pays n’est plus de pierres piquantes nous traversons le Laurent Drelincourt Sur le soleil Flambeau de l’Univers, charmant Père du Jour, Globe d’or et de feu, Centre de la Lumière ; Admirable Portrait de la Cause première ; Jean Cocteau Voici l’âge Voici l’âge des fous charmants. Tu as leur âge. Es-tu fou ? Voici l’âge du tohu-bohu. Auguste Brizeux Le lézard Avec une jeune veuve, Tendre encor, j’en ai la preuve, Parlant breton et français : Philippe Jaccottet Le locataire Nous habitons une maison légère haut dans les airs, le vent et la lumière la cloisonnent en se croisant, parfois tout est si clair que nous en oublions les ans, Charlotte Francoeur Ma mère m’a portée... Ma mère m’a portée dans un ventre jeune et ferme que je ne reconnais pas j’oublie aussi vite que j’assimile on dit tu n’écoutes pas tout fond comme un buvard Jean D'Amérique Nul chemin dans la peau que saignante étreinte tous les pays blessés ont une place sous ma peau j’ouvre mes yeux l’espoir est un café rouge dans mes matins fêlés je marche mes pas dessinent mon néant Gérald Godin Cantouque des hypothéqués Les crottés les Ti-Cul les tarlas les Ti-Casse ceux qui prennent une patate Michèle Voltaire Marcelin Il fait un temps de poème l’après-midi flambe à travers la fenêtre à l’heure de la sieste il est interdit de parler au poète Raymond Queneau Palude Dans les marais vivent des bêtes que d’aucuns trouvent innommables elles leur paraissent le comble de la hidosité on dit qu’elles s’agitent de façon plus que désagréable Denise Desautels La déferlante... La déferlante du deuil ne se relâche pas. La stopper. Revisiter la vie et mon regard sur elle. M'enthousiasmer pour elle. L'occuper jusque dans Tania Langlais dernier fils de ma traduction dernier fils de ma traduction interminable maintenant tu pars ta douleur tu la baignes tu la dresses petit tu ne peux plus faire le mort Herménégilde Chiasson Outremer Je resterai avec vous jusqu’à l’heure émouvante où votre cœur sera devenu un continent glacé dans le grand moment perdu de la route. Louis-Philippe Dalembert là dans la torpeur là dans la torpeur de la cour nous aurions arrosé le riz de senteurs de haricots ou de champignons noirs de membres de gallinacées et d’effluves de citronnelle Alfred de Musset Venise Dans Venise la rouge, Pas un bateau ne bouge, Pas un pêcheur dans l’eau, Maude Pilon Nous nous ossifions comme un béluga... Nous nous ossifions comme un béluga. Une expérience de soleil privé. Ce qui réduit l’élan de l’oubli. Il nous revient de tout recommencer. Comme si la personne ne se marcottait pas, elle aussi. Alejandra Pizarnik Anneaux de cendre À Cristina Campo Ce sont mes voix qui chantent pour qu’ils ne chantent pas, eux, les muselés grisement à l’aube les vêtus d’un oiseau désolé sous la pluie. Daniel Groleau Landry nous quitterons... nous quitterons derrière l’horizon au-delà du reflet Annette Mbaye d’Erneville Kassak Tu es homme, ce soir ! Tu es un homme, mon fils ! Par ta chair meurtrie M.K. Blais Chaque matin... chaque matin il pleut des coups de poing sur le paysage ratatiné des enfants jouent dans les flaques d’eau sont passibles de voies de fait graves Herménégilde Chiasson Dans la rue... dans la rue une jeune femme une rose rouge à la main s’avance en souriant un passant distrait l’accroche la fleur tombe sur le pavé le sourire déserte le visage je me précipite Guy Leblanc Raymond Cri de terre J’habite un cri de terre aux racines de feu Enfouies sur les rochers de solitudes J’ai creusé lentement les varechs terribles D’une amère saison de pluie Comme au coeur du crabe la soif d’étreindre Valérie Rouzeau L’un et l’autre papillon éléphant sont trompés L’un et l’autre papillon éléphant sont trompés Voyageurs votre train est plus long que le quai Comment descendre de là trouver la voie la pente Assez douce pour la vie et même à remonter Nelly Desmarais Je lave les draps... je lave les draps j’avale un repas grisâtre je tire un ami d’une poubelle je dépose les légumes sur le plancher de la chambre je m’écroule dans le lit et n’en sors plus je veux des rencontres Claude Ber de peine et de colère Me voilà je suis là et je dis me voilà me voilà pleine de peine et de colère Jean Lahor Le poème Le soleil est ma chair, le soleil est mon cœur, Le cœur du ciel, mon cœur saignant qui vous fait vivre, Le soleil, vase d’or, où fume la liqueur Ángel Mota Berriozábal He pasado/J’ai passé... J'ai passé la main sur les années au ras de l'ombre, minutes brûlées au crépuscule. Pour cela, je m'assieds parmi des gouttes dans l'être amoindri du silence. Jacques Prévert Page d’écriture Deux et deux quatre quatre et quatre huit huit et huit font seize... Camille Paré-Poirier Tu sombres... tu sombres dans un lent rêve au goût métallique ton dos t’abandonne tes vertèbres une à une s’envolent à leur place des biscuits chinois Marceline Desbordes-Valmore Qu’en avez-vous fait ? Vous aviez mon cœur, Moi, j’avais le vôtre : Un cœur pour un cœur ; Marc André Brouillette silvia b r n s p rv ll (extrait) l'horizon est un alphabet que la main n'a pas encore touché de sa solitude se condense un silence capable de recoudre les voix nocturnes égarées entre les langues le corps Alphonse Daudet L’oiseau bleu J’ai dans mon cœur un oiseau bleu, Une charmante créature, Si mignonne que sa ceinture Elvire Maurouard Dames Sarah Nous Dames Sarah ! Nous sommes les pêcheurs de lune ; Le tremblement de terre a maudit nos nuits sur la lagune Nous Dames Sarah pourtant sans verge et sans patrons Paul-Marie Lapointe Barque funéraire barque funéraire sans rame avec le mort étendu sur une table basse Jean-Pierre Claris de Florian Le grillon Un pauvre petit grillon Caché dans l’herbe fleurie Regardait un papillon Hector de Saint-Denys Garneau Accompagnement Je marche à côté d’une joie D’une joie qui n’est pas à moi D’une joie à moi que je ne puis pas prendre Hugh Hazelton la danseuse nous regardons la danseuse étendre ses bras musique corps vers l'espace au-delà de la lumière les armées de robots Language French