Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -Grades 7-9 / Sec. 1-3Grades 10-12 / Sec. 4 & 5 / CEGEP 1 Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Paul Chanel Malenfant Stravaganza Cadence. J’ai cinq ans et ma mère danse tandis que je ne sais pas écrire, « j’ai de beaux oiseaux et des pendants d’oreilles » elle virevolte et chavire dans mes pensées volantes, toute Roseline Lambert Prendre nos mesures il faut le dire ta dernière lettre elle se pesait en TONNES Elle écrasait tout dans son grand rectangle noir imprimé : Célyne Fortin Ma maman ou ce qui en reste… Ma maman ou ce qui en reste n’est pas au ciel mais dans la terre. Et si on la retrouve au ciel elle fait partie d’une étoile si lointaine que même après deux éternités Serge Patrice Thibodeau Avant que le vent... Avant que le vent ne défeuille la vallée je remonte tous les jours dans mon arbre car l'odyssée tire à sa fin à bord de mon vaisseau rouge du haut de mon vieux pin j'ai repéré la Croix du Sud Louis-Karl Picard-Sioui le gros monde... le gros monde veut me vendre une église des habits neufs de beaux chapeaux le gros monde veut me border de fleurs de lampadaires de taxes foncières Laura Doyle Péan les routes sont longues... les routes sont longues paraît-il la musique s’est arrêtée je suis sortie sans mon parapluie ai marché jusque-là où le soleil se lève Laurie Bédard d’abord le bleu foncé pâlit le ciel... d’abord le bleu foncé pâlit le ciel éclaire au ralenti l’horizon le mauve apparaît et vire au rose le soleil se lève à n’en plus finir Jonas Fortier les ténèbres transparentes les ténèbres étaient ici hier les terres tranchantes ô joie éteinte quelques arbres poussaient non vers le ciel, mais autour du cou ainsi s’étaient-ils adaptés aux métamorphoses de notre nature Xavière Mackay Who cares vais-je arriver en retard ? est-ce que ça vaut la peine de courir d’après toi ? je perds mon temps tu crois ? merde ! on s’en fout au fond Henri Michaux Télégramme de Dakar Dans le noir, le soir. auto dans la campagne. Baobabs, Baobabs, Véronique Sylvain dans leurs yeux… dans leurs yeux le même regard incendiaire. leurs pupilles brûlent et fument comme les dernières France Mongeau Un froissement d’aile... un froissement d’aile sans avertissement l’oiseau se heurte aux carreaux de la fenêtre son bec ses griffes martèlement Marie-Ève Comtois Je voudrais voir la mer… je voudrais voir la mer un jour d’été je rêve de roches sur la terre d’outardes sur le gazon c’est beau en bicyclette croiser des écureuils blancs c’est beau la pluie tombe Paul Éluard Ce ne sont pas mains de géants Ce ne sont pas mains de géants Ce ne sont pas mains de génies Qui ont forgé nos chaînes ni le crime Elvire Maurouard Dames Sarah Nous Dames Sarah ! Nous sommes les pêcheurs de lune ; Le tremblement de terre a maudit nos nuits sur la lagune Nous Dames Sarah pourtant sans verge et sans patrons Lula Carballo Ses hanches ondulaient... Ses hanches ondulaient au rythme des tambours. La déesse noire est morte avant qu'on puisse l'oublier. Pressées par la foule sur la grande avenue, ma grand-mère et moi attendons son cortège. Robert Sabatier L’éternité sera bien assez longue J’entre et je sors de moi-même souvent, Je me demande audience parfois, Je me rencontre en de noirs corridors, Billy-Ray Belcourt Les reines de la réserve II d’après tomson highway personnages : Isabelle Damotte Dans le jardins attendent... Dans le jardin attendent encore quelques planches abandonnées Maman ouvre la porte appuie sa joue contre les pierres ridées Devant Baron Marc-André Lévesque Si j’embrasse L’instinct maternel n’est pas particulièrement développé chez les Reptiles. Archie Carr, Les Reptiles, p.132 Jean-Paul Daoust Fantôme J’avais un fantôme dans le cœur Sans cesse je murmurais son nom Une prière pour nous exorciser Louis Aragon Le rendez-vous perpétuel J’écris contre le vent majeur et n’en déplaise À ceux-là qui ne sont que des voiles gonflées Plus fort souffle ce vent et plus rouge est la braise Anick Arsenault Il y a des femmes capables de lire la noirceur... il y a des femmes capables de lire la noirceur elles apparaissent mobiles en pleine beauté debout dans l’instant au cœur flexible d’un territoire les femmes seules en région Stéphane Martelly Raclures Malangas Échalotes Mirlitons Aubergines Déshospitalités Sortir de toute urgence ramasser Michel Van Schendel L’infini Laisse-le Il vient Laisse-lui Marie-Hélène Voyer Préférer écrire… Préférer écrire la topographie toute pittoresque du troisième rang. Dire exactement, décrire la grange Kettly Mars Dérive en rouge Parce que chaque mot cache une fin du monde et que l’ombre rend plus vive la lumière la vie belle de sa blessure rouge Gaston Tremblay L’été indien Quatre canards dans le lac Et Douze chasseurs dans les roseaux Andrée Chedid Qui suis-je ? Qui je suis Je l’ignore ! Mythe ou réalité Michel Garneau les chevals sont des animals... les chevals sont des animals doux et calmes quand ils vont contents de se bien chevaucher un petit cheval vient pour l’autre galopade Daria Colonna En paix et jusqu’au mur Je coupe au couteau les coins de ma bouche, je suis tout sourire. Le siècle est un souper qui se trempe, s’arrose, s’asperge, se douche, s’inonde. Benoît Pinette Flashbacks flashbacks à perpétuité la mémoire est une corde de bois d'allumage la prison d'origine l'armure d'écorce je me pars une collection de barreaux sciés Erika Soucy je n’arrive pas à faire... je n’arrive pas à faire comme dans les livres arlequins parce qu’il y avait tes chansons qui berçaient les cadavres tqs dans le noir te faisait penser à l’éclat de la lune Denise Desautels de futurs souvenirs j’en veux encore, toujours plus, insatiable je veux les remuer à la pelle Laurence Veilleux J’attends… J’attends pour ouvrir la fenêtre retrouver c’est quoi la grâce du vide je me répète souvent je pense que je vais mieux Jean-Philippe Bergeron montréal, 28 décembre 2001 tu descends des bières dans un bar de la rue mont-royal quelques parties de billard, des copains Jonathan Roy volière le temps est terne et je suis comme le temps en continuum avec l’espace et je me fais tatouer une hirondelle dans le front pour chaque tour du monde que je fais sur notre beau vieux divan brun Assia Djébar Un pays sans mémoire Un pays sans mémoire est une femme sans miroir Belle mais qui ne le saurait pas Un homme qui cherche dans le noir Rita Mestokosho On the road again 2 Je crois bien sur la route, sur la mer sur mes pieds Louise Desjardins Ça crie de tous les côtés Ça crie de tous les côtés rickshaw roupie didi hello dans une rue sans adresse Language French