Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -Grades 7-9 / Sec. 1-3Grades 10-12 / Sec. 4 & 5 / CEGEP 1 Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Guillaume Apollinaire Si je mourais là-bas... Si je mourais là-bas sur le front de l’armée Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée Et puis mon souvenir s’éteindrait comme meurt Philippe Jaccottet Le locataire Nous habitons une maison légère haut dans les airs, le vent et la lumière la cloisonnent en se croisant, parfois tout est si clair que nous en oublions les ans, Anne Hébert L’ange gardien L’ange qui marche obstinément derrière toi D’un soleil à l’autre Ne projette aucune ombre sur la route François de Malherbe Dessein de quitter une dame qui ne le contentait que de promesse Beauté, mon beau souci, de qui l’âme incertaine A comme l’Océan son flux et son reflux : Pensez de vous résoudre à soulager ma peine, Léopold Sédar Senghor Chant de printemps III Je t’ai dit : — Écoute le silence sous les colères flamboyantes La voix de l’Afrique planant au-dessus de la rage des canons longs Géo Norge La grande brosse Ce sera La grande Brosse. Plus de rats Alfred Garneau Vent du ciel Pâle, elle cria : « Jean ! » du seuil de la chaumière. Lui, chantait dans les ors lourds des épis penchants. Midi de son haleine assoupissait les… Patrice Desbiens Je me réveille (pour Jean Marc et Brigitte) Je me réveille au son d’une pelle qui gratte la neige. Je me réveille au son de cloches qui sonnent contre les fenêtres endormies. Philippe Desportes Sonnet À pas lents et tardifs tout seul je me promène, Et mesure en rêvant les plus sauvages lieux ; Et, pour n’être aperçu, je choisis de… Étienne Jodelle Comme un qui s’est perdu... Comme un qui s’est perdu dans la forêt profonde Loin de chemin, d’orée et d’adresse, et de gens : Comme un qui en la mer grosse d’horribles … Albert Samain Il est d’étranges soirs... Il est d’étranges soirs, où les fleurs ont une âme, Où dans l’air énervé flotte du repentir, Où sur la vague lente et lourde d… Aristide Bruant Les loupiots C’est les petits des grandes villes, Les petits aux culs mal lavés, Contingents des guerres civiles Paul-Marie Lapointe Le temps tombe le temps tombe familles giboulées passereaux le temps tombe Pierre Morency Au centre de notre vie je gravite non encore né non encore formé Un jour j’aurai des mains le même jour je commencerai d’avoir un cœur mon amour aura des mains Alfred de Musset Chanson de Barberine Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu’allez-vous faire … Geneviève Amyot Comme tu sembles calme Comme tu sembles calme tout à coup Violaine Nous ne nous blottirons pas du tout Francis Bebey Qui es-tu ? Qui es-tu ? Je suis Mamadi, fils de Dioubaté. D’où viens-tu ? Réné Guy Cadou Je t’attendais ainsi... Je t’attendais ainsi qu’on attend les navires Dans les années de sécheresse quand le blé Ne monte pas plus haut qu’une oreille dans l’herbe Charles Baudelaire L’invitation au voyage Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Charles Vildrac Sans espoir de rien Sans espoir de rien, aller par les rues, C’est là un destin meilleur qu’on ne croit, À cause des allées et venues Charles Baudelaire Le chat Dans ma cervelle se promène, Ainsi qu’en son appartement, Un beau chat, fort, doux et charmant. Juan Garcia Je ne veux pas mourir Je ne veux pas mourir comme on meurt en novembre avec ce rien de nuit qui nous remplit les yeux et cette fin du monde au bout de nos regards Théophile Gautier Sur les lagunes Tra la, tra la, la la, la laire ! Qui ne connaît pas ce motif ? À nos mamans il a su plaire, Nicole Brossard La tentation j’ai succombé à toutes les visions séduite, surface, série et sérieuse en toute mobilité et paysages Andrée Lacelle Au bout du quai... Au bout du quai déjà ce n’est plus la terre Marie-Célie Agnant Poème de ma mère la vie avait jeté des paillettes dans ses yeux elle confondait dès lors le soui-manga et l’aigle Pierre-Louis Matthey Connaissance Tel que je suis, dans la livide lumière, Tel que j’écris, mouillé d’un jour lunaire, l’ombre longue de ma main glissant sur le feuillet, Francis Jammes Il va neiger dans quelques jours... Il va neiger dans quelques jours. Je me souviens de l’an dernier. Je me souviens de mes tristesses au coin du feu. Si l’on m’avait demandé : qu'est-ce? Nérée Beauchemin La mer Loin des grands rochers noirs que baise la marée, La mer calme, la mer au murmure endormeur, Au large, tout là-bas, lente s’est retirée, Ludovic Janvier Dans respirer Dans respirer m’a dit Goethe il y a deux grâces l’air qu’on s’incorpore et celui qu’on lâche la peine que j’ai moi c’est à rendre l’âme Alfred Desrochers Hymne au vent du Nord Ô Vent du Nord, vent de chez nous, vent de féerie, Qui vas surtout la nuit, pour que la poudrerie, Quand le soleil, vers d’autres cieux, a … Paul Verlaine Grotesques Leurs jambes pour toutes montures, Pour tous biens l’or de leurs regards, Par le chemin des aventures François Charron La mort du poème La faim me réclame, la faim incommensurable, la faim excitée par le flottement continu des étoiles. Elle vient, ma faim, empourprer mes veines afin de dessiner le bonheur après la tristesse. Mais le bonheur comme Gaétane de Montreuil Les rêves morts Je voudrais pour aimer avoir un cœur nouveau Qui n’eût jamais connu les heures de détresse, Un cœur qui n’eût battu qu’au spectacle du beau Guillaume Apollinaire Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne Charles Cros Le hareng saur Il était un grand mur blanc - nu, nu, nu, Contre le mur une échelle - haute, haute, haute, Et, par terre, un hareng saur - sec, sec, sec. Arthur Rimbaud Ma bohème Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot soudain devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal ; Paul Verlaine Charleroi Dans l’herbe noire Les Kobolds vont. Le vent profond Louise Fiset Il y a des jours... Il y a des jours où je revois Sudbury dans l’asphalte craqué des rues de Saint-Boniface. La mémoire s’écoule comme la noirceur de la ville où j’ai grandi Louise Labé On voit mourir... On voit mourir toute chose animée, Lors que du corps l’âme subtile part : Je suis le corps, toi la meilleure part : Language French