Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -Grades 7-9 / Sec. 1-3Grades 10-12 / Sec. 4 & 5 / CEGEP 1 Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Ferdinand Ramuz Machine L’homme est en haut de son siège, porté magnifiquement au-dessus des choses ; la ligne qu’il trace avec ses épaules Patrice Desbiens Je me réveille (pour Jean Marc et Brigitte) Je me réveille au son d’une pelle qui gratte la neige. Je me réveille au son de cloches qui sonnent contre les fenêtres endormies. Sully Prudhomme Le cygne Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes, Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes, Et glisse. Le duvet de ses flancs est… André Frénaud C’est à valoir C’est une bonne base. C’est un très bon fondement. C’est en acompte sur le bonheur. C’est à valoir sur l’amour. C’est à valoir, toujours à valoir. C’est pour en avoir encore plus. Valery Larbaud Ode Prête-moi ton grand bruit, ta grande allure si douce, Ton glissement nocturne à travers l’Europe illuminée, Ô train de luxe ! et l’angoissante musique Abdellatif Laâbi Migration Fès, mamie mon imprécatrice chauve aux talons gercés dans la boue de l’hiver Auguste Brizeux Le lézard Avec une jeune veuve, Tendre encor, j’en ai la preuve, Parlant breton et français : Gaston Miron Je t’écris Je t’écris pour te dire que je t’aime que mon cœur qui voyage tous les jours — le cœur parti dans la dernière neige Paul-Marie Lapointe Barque funéraire barque funéraire sans rame avec le mort étendu sur une table basse Paul Verlaine Je ne sais pourquoi... Je ne sais pourquoi Mon esprit amer D’une aile inquiète et folle vole sur la mer. Hugh Hazelton la danseuse nous regardons la danseuse étendre ses bras musique corps vers l'espace au-delà de la lumière les armées de robots Hector de Saint-Denys Garneau Accompagnement Je marche à côté d’une joie D’une joie qui n’est pas à moi D’une joie à moi que je ne puis pas prendre Dyane Léger Avant que tout éclate en morceaux Avant que tout éclate en morceaux j’aimerais écrire dans ta main un tout petit poème Anne Hébert En guise de fête Le soleil luit Le soleil luit Le monde est complet Émile Verhaeren Le moulin Le moulin tourne au fond du soir, très lentement, Sur un ciel de tristesse et de mélancolie, Il tourne et tourne, et sa voile, couleur … Gérald Godin Fins Il manquait quelque chose dans le miroir peut-être les tentures bleues Catherine Pozzi Ave Très haut amour, s’il se peut que je meure Sans avoir su d’où je vous possédais, En quel soleil était votre demeure Alfred de Musset Chanson de Barberine Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu’allez-vous faire … Gérald Godin Cantouque des hypothéqués Les crottés les Ti-Cul les tarlas les Ti-Casse ceux qui prennent une patate François de Malherbe Dessein de quitter une dame qui ne le contentait que de promesse Beauté, mon beau souci, de qui l’âme incertaine A comme l’Océan son flux et son reflux : Pensez de vous résoudre à soulager ma peine, Victor Hugo Ô jeunes gens… Ô jeunes gens ! Élus ! Fleurs du monde vivant, Maîtres du mois d’avril et du soleil levant, N’écoutez pas ces gens qui disent : soyez sages ! Étienne Jodelle Comme un qui s’est perdu... Comme un qui s’est perdu dans la forêt profonde Loin de chemin, d’orée et d’adresse, et de gens : Comme un qui en la mer grosse d’horribles … Marceline Desbordes-Valmore Les séparés N’écris pas. Je suis triste, et je voudrais m’éteindre. Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau. J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre, Charles Baudelaire Au lecteur La sottise, l'erreur, le péché, la lésine, Occupent nos esprits et travaillent nos corps, Et nous alimentons nos aimables remords, Comme les mendiants nourrissent leur vermine. Alfred de Vigny La maison du berger Pars courageusement, laisse toutes les villes ; Ne ternis plus tes pieds aux poudres du chemin : Du haut de nos pensers vois … Jacqueline Tanner La Maryssée En amont la nuit Ils sont entrés dans le café du port Alain Jouffroy Portes du désert démarrer à l’acide passer de l’autre côté des barrières grises traverser et suivre les pistes du désert de sel Birago Diop Abandon Dans le bois obscurci Les trompes hurlent hululent sans merci Sur les tam-tams maudits. Marie Uguay Il existe pourtant... Il existe pourtant des pommes et des oranges Cézanne tenant d’une seule main toute l’amplitude féconde de la terre Réné Guy Cadou Je t’attendais ainsi... Je t’attendais ainsi qu’on attend les navires Dans les années de sécheresse quand le blé Ne monte pas plus haut qu’une oreille dans l’herbe Jacques Rancourt Granit après la pluie Pierre contre pierre épouse contre époux nous nous sommes prêté force Claude Roy Conversation avec un orignal Le sentier qui conduisait au lac dans l’odeur de résine chauffée par le soleil et la marche élastique sur les aiguilles de pin (Le Canada ressemble au Canada J’allai pêcher à la mouche artificielle Anne Hébert La danseuse tuée Des lignes de craie blanche Sur le trottoir tracées Dessinent clairement Le corps de la danseuse tuée Au delà des nuages En dépit des ordres contraires De la mort sévère Nérée Beauchemin La mer Loin des grands rochers noirs que baise la marée, La mer calme, la mer au murmure endormeur, Au large, tout là-bas, lente s’est retirée, Laurent Drelincourt Sur le soleil Flambeau de l’Univers, charmant Père du Jour, Globe d’or et de feu, Centre de la Lumière ; Admirable Portrait de la Cause première ; Catherine Pozzi Vale La grande amour que vous m’aviez donnée Le vent des jours a rompu ses rayons — Où fut la flamme, où fut la destinée Jean de La Fontaine L’âne et le petit chien Ne forçons point notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce : Jamais un lourdaud, quoi qu’il fasse, Gérard de Nerval El Desdichado Je suis le Ténébreux, — le Veuf, — l’Inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Étoile est morte, — et mon luth constellé Émile Verhaeren Cuisson du pain Les servantes faisaient le pain pour les dimanches, Avec le meilleur lait, avec le meilleur grain, Le front courbé, le coude en pointe hors des manches, Aristide Bruant Fantaisie triste I’ bruinait... L’temps était gris, On n’voyait pus l’ciel... L’atmosphère, Semblant suer au d’ssus d’Paris, Language French