Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -Grades 7-9 / Sec. 1-3Grades 10-12 / Sec. 4 & 5 / CEGEP 1 Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Janine Tavernier Ah mon rire... Ah mon rire mon rire gigantesque mon rire silencieux mon rire emprisonné derrière mes lèvres ah ah mon rire emmuré dans son linceul de glace je t’entends rugir en moi comme un fauve Maude Pilon Nous nous ossifions comme un béluga... Nous nous ossifions comme un béluga. Une expérience de soleil privé. Ce qui réduit l’élan de l’oubli. Il nous revient de tout recommencer. Comme si la personne ne se marcottait pas, elle aussi. Victor Hugo Clair de lune La lune était sereine et jouait sur les flots. — La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise, La sultane regarde, et la mer qui se… Élise Turcotte Les enfants racontent... Les enfants racontent leurs cauchemars pendant que les femmes dansent avec les hommes sous un abri de pacotille tout peut changer en une minute de frayeur Paul Savoie Le labyrinthe Il n’y a jamais de porte entre moi et l’ombre, jamais de séparation entre tant de pas ; je marche sans cesse Robert Desnos J’ai tant rêvé de toi J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité. Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m’est chère ? J’ai tant rêvé de toi que mes bras habitués, en… Charles Baudelaire Spleen J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans. Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans, De vers, de billets doux, de procès, de romances,… Francis Jammes Il va neiger dans quelques jours... Il va neiger dans quelques jours. Je me souviens de l’an dernier. Je me souviens de mes tristesses au coin du feu. Si l’on m’avait demandé : qu'est-ce? Noémie Pomerleau-Cloutier premier jour de maternelle premier jour de maternelle un dessin du quai un petit garçon triste dans son ciré jaune et un bateau qui quitte ton père Joachim Du Bellay L’olive Si notre vie est moins qu’une journée En l’éternel, si l’an qui fait le tour Chasse nos jours sans espoir de retour, Louise Fiset Il y a des jours... Il y a des jours où je revois Sudbury dans l’asphalte craqué des rues de Saint-Boniface. La mémoire s’écoule comme la noirceur de la ville où j’ai grandi Étienne Jodelle Comme un qui s’est perdu... Comme un qui s’est perdu dans la forêt profonde Loin de chemin, d’orée et d’adresse, et de gens : Comme un qui en la mer grosse d’horribles … Alexis Vollant C’est la fin de l’été... C'est la fin de l'été et les familles ne partent peut-être plus mais on t'invite quand même à la fête comme à toutes les années le vent se lève au matin le fleuve reflète le soleil Vanessa Bell Allons dehors… allons dehors soyons droits mettons fin à la parole Sylvie Bérard Dans un monde parallèle... Dans un monde parallèle vous ne m’avez pas trahie Les moments ont continué de se traduire Chaque page et ses correspondances Dans ce monde il est resté des lits De mon côté Les antipodes n’ont pas exercé leur force Henri Michaux Dans la nuit Dans la nuit Dans la nuit Je me suis uni à la nuit Aimée Verret Je ne dis rien... Je ne dis rien, je ne dis rien et tout le monde comprend. Tout le monde a un corps. Les aveugles. Les infirmes. Les morts. Je danse. Couvre ta gorge, tu vas finir par prendre froid. Jean Désy Dieu tout au bout Dieu tout au bout de soi-même, quand éclate l’écorce et que les laves coulent de source. Dieu des ruptures de glace et des bas-fonds généreux. Dieu tout au bout des chemins, devant l’… Marie-Claire Bancquart Il y a des mots meurtris... Il y a des mots meurtris devant la porte n’ouvre pas ils sont amoncelés, ils tomberaient en désordre certains montent encore l’escalier Josiane Ménard Explique-moi je t’en prie explique-moi ce que je vis je t’écouterai me parler de ma paranoïa sans broncher perds patience encore une fois car je rejette ton point de vue Joanne Morency Absence Les fleurs ne s’attendent à rien. Je les arrose quand même tous les matins. Le geste suffit. Un jour viendra où je n’aurai besoin de rien. L’ensemble de mon avoir pourra tenir dans une seule phrase. Louise Labé Je vis, je meurs Je vis, je meurs, je me brûle et me noie, J’ai chaud extrême en endurant froidure, La vie m’est trop molle et trop dure. Laure Morali Les orangers... Les orangers des yeux de ma grand-mère une sanguine mélancolie étouffée à grandes brassées d’eau de Cologne un serpent à deux têtes Diane Régimbald Prends la route... Prends la route qui mène vers l’appartement où tu es née – à ton arrivée tu remarques la porte rouge ouverte tu montes les escaliers reconnais les pièces où tu as grandi la chambre de tes commencements tes mains allègres emballent ta… Camille Readman Prudhomme Moi mon allure... moi mon allure est plus régulière que je ne le suis. Rodney Saint-Éloi Grand-mère Tida Grand-mère Tida avait une tombe Grand-mère Tida avait une maison elle préférait la tombe à la maison Dominic Marcil Les canaris piaillent toujours Personne n'écoute le match personne n'a vu le but entendu le chant de la sirène en haute définition. Personne ne s'inquiète des travaux routiers du prix du gaz Albert Lozeau La poussière du jour La poussière de l’heure et la cendre du jour En un brouillard léger flottent au crépuscule. Un lambeau de soleil au lointain du ciel… Guillaume Apollinaire Un oiseau chante Un oiseau chante ne sais où C’est je crois ton âme qui veille Parmi tous les soldats d’un sou Louise Marois Géométrie de l’oeil lorsque je te dessine je se dépose emploie la cuisine le salon pour ce que je voudrais multiplier tu portes habits d'étincelles sur la pointe des pieds Ouanessa Younsi Avec toi j’entre dans le langage... Avec toi j'entre dans le langage comme dans une maison. Je compose un cheval de lettres, un enfant sur la terre. Comme si je courais tous les dangers : cueillir une fleur dans l'incompréhensible, aimer le mot plus que moi-même. Laura Doyle Péan J’ai mangé tous mes légumes... j'ai mangé tous mes légumes toutes mes émotions j'ai rangé ma chambre brûlé les draps oui j'ai bien été sage cette année j'ai maintenant droit d'aller au carnaval Andréane Frenette-Vallières Ce matin, je me lève avant toi... Ce matin, je me lève avant toi comme tous les matins pour ma tasse de silence. Les barrières tombent toutes. Je voyage — cinq outardes fendent les eaux. Gaston Miron Je t’écris Je t’écris pour te dire que je t’aime que mon cœur qui voyage tous les jours — le cœur parti dans la dernière neige Mo Bolduc trajectoire une couche dorée sous un lit de nuages gris la lourdeur se divise en étages saute un peu plus haut déchire les montagnes m’aveugle le soleil descendre la vitre Jean-Noël Pontbriand ouvrant chaque fenêtre… ouvrant chaque fenêtre je fais le tour de la maison laissant courir la lumière sur les meubles danser le soleil sur les planchers je respire l’eau des naissances Claude Paradis Depuis les premiers mots... Depuis les premiers mots lorsque avec peine j’apprenais à occuper l’espace inlassablement je repasse dans mes pas Edouard Itual Germain Ass8te8ek | Ils sont en bande II Se découvrir Au sommet de nos montagnes Exige de franchir cette frontière Là où nos histoires seront Gravées dans la pierre Grands et petits qui vivez dans les plaines Louise Dupré Tu es comme toutes ces mères... Tu es comme toutes ces mères qui ont toujours protégé leurs petits, les ont nourris, léchés, éduqués, dévorés devant les prédateurs. Tu voudrais ressusciter ta lignée d'ancêtres Jérôme Melançon Vaguelettes le huard... Vaguelettes le huard, la chaufferette qui r’semble à un toaster comme un début d’fin d’lac par une vitre trop épaisse l’impression d’un temps qui passe comme un pédalo quand j’veux ramer tu-seul pour ervoir les quenouilles Language French