Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -1e à 3e sec./7e à 9e année4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Josiane Ménard Faux-allié tu t’abreuves volontiers à ma source pour assouvir ta curiosité, intrigué par l’exotisme de mes traits, mais peu à peu, mon intuition s’affole propos déplacés, injures voilées Omar Alexis Ramos Mictlán Aquí hay un cúmulo de oraciones agónicas que arden en la garganta como el tequila amargo. En Mictlán hubo cosecha de calaveras en flor arrasadas con el soplo de la verdad ramos de luz violenta Ocean Vuong Tête première Không có gì bằng cơm vời cá. Không có gì bằng má vời con. - Proverbe vietnamien Ne sais-tu pas? L’amour d’une mère Michel Pleau Devenir quand on pousse la porte quand on sort enfin de l’ombre collée à la peau on trouve sous nos pas ce qu’il faut de clarté pour avancer l’espace est immense Louis-Philippe Dalembert là dans la torpeur là dans la torpeur de la cour nous aurions arrosé le riz de senteurs de haricots ou de champignons noirs de membres de gallinacées et d’effluves de citronnelle Michaël Trahan Le bruit que fait Pina Bausch quand elle rêve Le bruit que fait Pina Bausch quand elle danse est le bruit d’une bouteille vide, une bouteille qui fend l’air, lancée avec force et retenue avec une force plus grande encore, une bouteille qui remue un peu mais qui ne bouge pas, qui reste dans… Jean-Philippe Bergeron montréal, 28 décembre 2001 tu descends des bières dans un bar de la rue mont-royal quelques parties de billard, des copains *** Robert Sabatier L’éternité sera bien assez longue J’entre et je sors de moi-même souvent, Je me demande audience parfois, Je me rencontre en de noirs corridors, Tania Langlais En prévision du pire la chemise que tu as laissée sous une autre lumière s’approche très près de la menace on la dirait légère une si légère menace autour de l’été d’un côté comme de l’autre Gaston Tremblay L’été indien Quatre canards dans le lac Et Douze chasseurs dans les roseaux Joanne Morency Absence Les fleurs ne s’attendent à rien. Je les arrose quand même tous les matins. Le geste suffit. Un jour viendra où je n’aurai besoin de rien. L’ensemble de mon avoir pourra tenir dans une seule phrase. Andrée Christensen Herbier de neige I Le peintre suit le pinceau abstrait de la neige ses leçons de regard la lente floraison Gabriel Robichaud Halte nº 10 C’est loin Je l’entends souvent T’en fais de la route Ça te prend combien de temps Je comprends Quand tu pars de l’autre province Quand tu pars de la capitale Jean-Christophe Réhel des fois j’ai fait le tour... des fois j’ai fait le tour j’ai fait le tour de l’appartement le tour du loyer le tour de ma job à 14 $ de l’heure des fois j’ai fait le tour de l’amour des fois je pleure pour rien Fiorella Boucher Elle m’a regardée un bon moment de loin... elle m’a regardée un bon moment de loin pour mieux me dire ma fille elle m’a caressé le bras tout doucement elle m’a coloré la peau je n’ai pas compris comment elle a fait ça Clara Lagacé l’Outaouais pour Miriam sur les rives de l’Outaouais bercées par le lait chaud au miel lorsque malades nous avons grandi loin des rabrouages inutiles Marilou Craft je me suis engagée... je me suis engagée à au moins être là présente, ouverte témoigner de l’expérience écrire le paradoxe mais ça c’était avant quand tout avait un sens encore reconnaissable Patrice Desbiens Ma mère me jongle... Je stationne mes Dinky Toys dans le hangar sous le lit et je m'assois à la table. Je mange comme un ange les ailes en bavettes sur les genoux. Ma mère me regarde ses yeux en lunettes sur son Sonia Lamontagne un musicien me demande un musicien me demande si le français se meurt comme le cellulaire Lea D. Nguyen Viêt kiêu ici et ailleurs on se raconte nos destinées toi, qui navigues les eaux salées tu n’as pas vingt printemps Saigon s’affaisse dans la noirceur Jean-Marc Desgent La rigidité des flammes Je suis là présent un tremblement de terre, mais il faut ajouter des orages, quelque chose qui tient du mortel sacré, à moins de dire tabula rasa et d’immenses agitations de gamines, Marjolaine Beauchamp Passe-partout Passe-partout Tu te demandais Nerveuse Ce que j’allais faire à ma graduation Pour cacher les cicatrices Sans te rassurer toi-même Avec l’existence Des robes à manches longues Marie Noël À Complies Ton ange a pris le bien et le mal que j’ai faits, Ô Père, tes moissons exactes sont rentrées. Les routes de salut se sont enchevêtrées… Jean Tardieu Au conditionnel Si je savais écrire je saurais dessiner Si j’avais un verre d’eau je le ferais geler et je le conserverais sous verre Louise Dupré Il y a les larmes... Il y a les larmes des folles tristesses et des peines minuscules celles de la colère plus pointues que des couteaux plantés dans la poitrine les larmes d’impuissance si on me punit Rita Mestokosho On the road again 2 Je crois bien sur la route, sur la mer sur mes pieds Marcela Huerta Je me réveille un dimanche... Je me réveille un dimanche et ça sent la levure chaude, alors elle doit être en train de faire du pain. Denise Desautels de futurs souvenirs j’en veux encore, toujours plus, insatiable je veux les remuer à la pelle Benjamin Hertwig Cueillette de pommes, après l’Afghanistan for all that struck the earth no matter if not bruised or spiked with stubble Jonathan Lamy Je voulais te dire... je voulais te dire mon visage manque d’un tas de choses qui t’appartiennent * à qui le nez qui les yeux les oreilles Jérôme Melançon Vaguelettes le huard... Vaguelettes le huard, la chaufferette qui r’semble à un toaster comme un début d’fin d’lac par une vitre trop épaisse l’impression d’un temps qui passe comme un pédalo quand j’veux ramer tu-seul pour ervoir les quenouilles Andrée Christensen Chambres rêvantes Les eaux de nuit parlent en rêvant, buveuses d’étoiles, luisantes d’oracles L’eau nocturne entre par les portes sans frapper ni les ouvrir sans demander la permission Louise Dupré Le matin se lève... Le matin se lève toujours trop tôt car le cœur ne vibre que la nuit, dans le noir Marc Arseneau Bury My Heart à Beaumont faut-tu qu’on corde tous les souvenirs comme le bois à Beaumont ça fait quèques semaines que je pense à ça Marie-Ève Comtois Je voudrais voir la mer… je voudrais voir la mer un jour d’été je rêve de roches sur la terre d’outardes sur le gazon c’est beau en bicyclette croiser des écureuils blancs c’est beau la pluie tombe Louise Desjardins Ça crie de tous les côtés Ça crie de tous les côtés rickshaw roupie didi hello dans une rue sans adresse François Hébert Votre état nous inquiète nous aimerions vous faire du bien vous offrir à nos frais une journée de rêve voyage payé par le poème tout compris des ortolans de l’eau turquoise cocotiers ventilateurs Laurence Veilleux Ma famille... Ma famille est une maison est une chambre où dormir la lumière allumée je baigne dans le nid humide de ses soifs l’avale avec d’idiotes petites attentions l’eau abonde Laura Doyle Péan J'ai mangé tous mes légumes... j'ai mangé tous mes légumes toutes mes émotions j'ai rangé ma chambre brûlé les draps oui j'ai bien été sage cette année j'ai maintenant droit d'aller au carnaval me gaver de sucreries Rachel Leclerc Je n’ai pas cessé... Je n’ai pas cessé d’être l’ourse la fille qui rôde sous ta fenêtre qui t’appelle dans l’obscurité toi le garçon aux yeux pers mendiant un peu de ta chaleur Mais si tu refuses de sortir Langue French