Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -1e à 3e sec./7e à 9e année4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Blaise Cendrars Menus Foie de tortue verte truffé Langouste à la mexicaine Faisan de la Floride Guillaume Apollinaire Si je mourais là-bas... Si je mourais là-bas sur le front de l’armée Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée Et puis mon souvenir s’éteindrait comme meurt Maurice Maeterlinck Hôpital Hôpital ! hôpital au bord du canal ! Hôpital au mois de Juillet ! On y fait du feu dans la salle ! Charles Vildrac Sans espoir de rien Sans espoir de rien, aller par les rues, C’est là un destin meilleur qu’on ne croit, À cause des allées et venues José Maria de Heredia Les conquérants Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos, de Moguer, routiers et capitaines Guillaume Apollinaire Un oiseau chante Un oiseau chante ne sais où C’est je crois ton âme qui veille Parmi tous les soldats d’un sou Andrée Chedid Au fond du visage Ce n’est pas en une fois Que je saurai ton visage… Joachim Du Bellay L’olive Si notre vie est moins qu’une journée En l’éternel, si l’an qui fait le tour Chasse nos jours sans espoir de retour, Théophile Gautier Sur les lagunes Tra la, tra la, la la, la laire ! Qui ne connaît pas ce motif ? À nos mamans il a su plaire, Paul Verlaine Grotesques Leurs jambes pour toutes montures, Pour tous biens l’or de leurs regards, Par le chemin des aventures Pierre de Ronsard Amours de Marie — Que dis-tu, que fais-tu, pensive tourterelle, Dessus cet arbre sec ? — Las ! passant, je lamente. — Pourquoi lamentes-tu ? — Pour ma compagne absente, Victor Hugo Clair de lune La lune était sereine et jouait sur les flots. — La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise, La sultane regarde, et la mer qui se brise, Martial de Brives Les soupirs d’une âme exilée Je vis, mais c’est hors de moi-même, Je vis, mais c’est sans vivre en moi ; Je vis dans l’objet de ma foi Alfred Garneau Vent du ciel Pâle, elle cria : « Jean ! » du seuil de la chaumière. Lui, chantait dans les ors lourds des épis penchants. Midi de son haleine assoupissait les champs ; Louis Le Cardonnel Ville morte Lentement, sourdement, des vêpres sonnent Dans la grand’paix de cette vague ville ; Des arbres gris sur la place frissonnent, Alain Jouffroy Passer par l’absence de portes heureusement par miracle par souci de tranquillité par appétit du malheur par esprit de camaraderie par lâcheté par folie du sacrifice par résignation par un coup de tête heureusement par mille coups Victor Hugo Demain dès l’aube… Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Denis Vanier De la seconde au moment Et c'est l'automne : saison du cloaque et des ramassis, débarrassé de ce projecteur nazi qu'est le soleil des autres, je me suis pourtant défendu de collaborer, Catherine Pozzi Vale La grande amour que vous m’aviez donnée Le vent des jours a rompu ses rayons — Où fut la flamme, où fut la destinée Louise Labé Je vis, je meurs Je vis, je meurs, je me brûle et me noie, J’ai chaud extrême en endurant froidure, La vie m’est trop molle et trop dure. Aristide Bruant Fantaisie triste I’ bruinait... L’temps était gris, On n’voyait pus l’ciel... L’atmosphère, Semblant suer au d’ssus d’Paris, Yambo Ouologem Ni connu ni cru Ni connu ni cru Ni compris ni cherché Oui Ludovic Janvier Dans respirer Dans respirer m’a dit Goethe il y a deux grâces l’air qu’on s’incorpore et celui qu’on lâche la peine que j’ai moi c’est à rendre l’âme Célie Diaquoi-Deslandes Films Matin. Ciel bleu. Nuages légers. La montagne. Les arbres. Les fleurs. Le soleil derrière la montagne Jean-Pierre Claris de Florian Le grillon Un pauvre petit grillon Caché dans l’herbe fleurie Regardait un papillon Jacques Roubaud Élégie sur l’impermanence de la vie humaine nous sommes sans force contre l’écoulement des années les douleurs qui nous poursuivent Christophe Charles Dechoukaj Je titube dans la ville en flammes à travers le dédale de ses rues enfumées la poussière fabuleuse des bidonvilles René Philombe Tombe des morts ! Tombe des Morts ! Encore cette odeur de sang sous mon ciel Innocent. Paul Claudel L’esprit et l’eau Après le long silence fumant, Après le grand silence civil de maints jours tout fumant de rumeurs et de fumées, Albert Lozeau La poussière du jour La poussière de l’heure et la cendre du jour En un brouillard léger flottent au crépuscule. Un lambeau de soleil au lointain du ciel brûle, Raymond Queneau Une traversée en 1922 Pourquoi donc tant de gens ont-ils le mal de mer telle était la question qu’à moi-même posait la vue âcre de ceux qui en chœur vomissaient faisant route à vapeur vers la grande Angleterre Francis Vielé-Griffin Étire-toi, la Vie... Étire-toi, la Vie est lasse à ton côté — Qu'elle dorme de l'aube au soir, Belle, lasse Jules Laforgue Complainte de la lune en province Ah ! la belle pleine Lune, Grosse comme une fortune ! La retraite sonne au loin, Jovette Bernier J’abdique tout Je ne suis plus qu’un peu de chair qui souffre et saigne. Je ne sais plus lutter, j’attends le dernier coup, Le coup de grâce et de pitié que le sort daigne Mathurin Régnier Stances Quand sur moi je jette les yeux, À trente ans me voyant tout vieux, Mon cœur de frayeur diminue ; Fabre d’Églantine L’hospitalité Il pleut, il pleut, bergère, Presse tes blancs moutons ; Allons sous ma chaumière, Akena Okoko Cadeau de Noël II y a un système aux États-Unis Permettant aux jeunes athlètes Qui ne finissent pas le high school Avec des assez bonnes notes pour être admis à l’université De faire une année de plus Juan Garcia Je ne veux pas mourir Je ne veux pas mourir comme on meurt en novembre avec ce rien de nuit qui nous remplit les yeux et cette fin du monde au bout de nos regards François-Marie Arouet Voltaire À Mme du Châtelet Si vous voulez que j’aime encore, Rendez-moi l’âge des amours ; Au crépuscule de mes jours François de Malherbe Dessein de quitter une dame qui ne le contentait que de promesse Beauté, mon beau souci, de qui l’âme incertaine A comme l’Océan son flux et son reflux : Pensez de vous résoudre à soulager ma peine, Langue French