Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Stéphanie Quérité D’une voix Natyot . ils roulent à 120 à l’heure... ils roulent à cent vingt à l’heuresur une route de campagneils ne sont pas prudentsils ont oublié de l’êtreils sont grisésils ont ouvert les fenêtresle vent s’engouffreet se mélange à de la musique forte Joël Pourbaix La neige ne ment point... La neige ne ment pointles empreintes avancentdéjouent l’usure universelleà l’heure de l’ocre insoumisepépiements sous zérocomment font-ilsle grincement d’un arbre à voix basserejoint mes vertèbres Charlotte Delbo Prière aux vivants pour leur pardonner d’être vivants Vous qui passez bien habillés de tous vos muscles un vêtement qui vous va bien qui vous va mal qui vous va à peu près vous qui passez animés d’une vie tumultueuse aux artères Mélissa Labonté je repense à mon pantalon noir préféré... je repense à mon pantalon noir préféréoublié dans la cabine d’une piscine d’Islandefragment laissé derrière penduà son crochet – doublure froide veillantl’espace, tolérant les insectes nocturnes Louise Marois la lumière... la lumièrecette interminable beauté que tu porteschavire mes tempêtes à perte de vueje n’ai pas d’âge en réservepour me dévêtir le cœurme laver de mes incertitudesj’ai placé le feu sur un nid de pierres Nicholas Dawson Et la vie nous sera tout sourire d’enfant... Et la vie nous sera tout sourire d'enfant,insouciant·e, serein·e, sans heurts et sansfoudres, cette enfance hermanita que nousavons ensemble dessinée à gros traits, desbarbots qui nous ressemblent, gribouillis dont Perrine Le Querrec La robe de mariée Un jour c’est vrai j'ai dit Oui, lui aussi Un jour c'est vrai on s’est mariés c’est même moi C’est vrai c’est moi la demande en mariage Un jour c’est vrai, des jours parfois il m’appelait Chérie Lyne Richard souvent tu observes... souvent tu observes les signes que fait la mer dans l’aveu des solitudes les pas blanchis de fatigue jusqu’où irais-tu pour poser les fragments de ta mémoire Simon Boulerice la vitalité de vos corps m’épuise... la vitalité de vos corps m'épuise de désir et de désespoir (je vous aime et je vous hais) (je vous aime et je vous hais) (je vous aime plus que je ne vous hais) Lucile de Peslouän poème pour eliza eliza j'aime tes longs cheveux noirs ton bracelet au poignet droit celui que jamais tu n'enlèves le cadeau de ta mère qui vient de sa mère à elle ce bracelet Pascale Bérubé je relis les je t’aime... je relis les je t'aime écrits à des hommes et le dédoublement est automatique; ce n'est pas moi, je ne vous aime pas. Jonathan Bécotte Souffler dans la cassette Demain on va à l'aquarium. Dodo maintenant! Je battais des nageoires, Tu faisais des bulles. Dans nos pyjamas identiques. * Sous les couvertures, Rowan Mercille Iel II iel se présente à moi et surcharge mes sens une réaction en chaîne que mon corps peine à traduire la multitude de ses forces ma volonté passive Rowan Mercille Jeu de Combat j’aurais voulu t’aimer plus fort en marées distinctes et audibles d’un amour qui n’est pas gris qui ne fait pas de victime mais il n’y a eu que des lendemains froids Virginie Savard dans les jeux de rôle... dans les jeux de rôle à six ans on avait encore le droit d'être un·e autre sans conséquence j'ai longtemps voulu qu'on m'appelle jack sûrement après avoir vu Caroline Dawson apprendre à reconnaître... apprendre à reconnaître les ondulations du racisme en même temps qu'à ouvrir un berlingot de lait dans mon école de pauvres : les faces blanches sur le côté de la pinte sont des enfants disparus. des vies mirages Évelyne Ménard un souvenir se déboutonne... un souvenir se déboutonne soirée au resto j'avale une crise de panique avant mes pâtes ma sueur fait de la nappe un dessin à colorier où je dépasse les lignes Daphné B. Lorsqu’on abandonne tout... Lorsqu'on abandonne tout, on veut aussi laisser son nom derrière. Il y a longtemps, j'ai connu un Dragon qui voulait changer son nom pour Pierre. Il était concierge au club de tennis où je travaillais. Michel Garneau Les sannouiches aux tomates une journée de la fin d'été une journée très chaude une journée très belle c'est le temps des foins et les foins sont faits c'est la fin d'une époque avec des chevaux Maude Veilleux sarah kane sur la toilette... sarah kane sur la toilette l’amour de phèdre ça fonctionne bien avec les laxatifs j’ai envie de le dire mon rapport au monde est weird et je suis écœurée de dissimuler j’ai envie de tout dire Edouard Itual Germain Ass8te8ek | Ils sont en bande II Se découvrir Au sommet de nos montagnes Exige de franchir cette frontière Là où nos histoires seront Gravées dans la pierre Grands et petits qui vivez dans les plaines Ouanessa Younsi Avec toi j’entre dans le langage... Avec toi j'entre dans le langage comme dans une maison. Je compose un cheval de lettres, un enfant sur la terre. Comme si je courais tous les dangers : cueillir une fleur dans l'incompréhensible, aimer le mot plus que moi-même. Carolanne Foucher Je suis comme tout le monde je suis comme tout le monde ma sonnerie de cellulaire c’est une imitation d’oiseau un exotique cui cui je suis comme tout le monde le ménage me prend Sophie Jeukens Dans les derniers retranchements de décembre... dans les derniers retranchements de décembre j’ai pris l’auto roulé jusqu’aux lignes le muffler rouillé jusqu’à la moelle je voulais changer d’air voir les states Rita Mestokosho La bibliothèque de la terre | Assi umashinaikana Mon peuple écrivait en marchant mon peuple écrivait sur la ligne de la mémoire de cette façon, son bagage était moins lourd il avait la bibliothèque de la terre avec lui Manon Nolin Tu n’as pas eu le temps de me dire... tu n’as pas eu le temps de me dire la forêt des anciens et nos coutumes perdue entre la route rouge et l’autoroute blanche celle de béton plutôt que de lichen Alexis Vollant C’est la fin de l’été... C'est la fin de l'été et les familles ne partent peut-être plus mais on t'invite quand même à la fête comme à toutes les années le vent se lève au matin le fleuve reflète le soleil Joséphine Bacon Je ne me souviens pas toujours | Apu nanitam ntshissenitaman Je ne me souviens pas toujours D’où je viens Dans mon sommeil, Mes rêves me rappellent qui je suis jamais mes origines ne me quitteront. Katherena Vermette Rivièresoir crépuscule aussi lent qu’une peine d’amour rivière lape ses vagues contre quai s’arrête pour un long sommeil gris et long soleil s’enfonce Katherena Vermette 5. juste là-bas où les rivières se croisent les gens se sont toujours rencontrés 500 ans c’est rien ce lieu est trop profond cette terre est une histoire vivante nous sommes honorés d’y marcher Mathieu Arsenault P’tite grenouille dans cette ville de parkings de costco pleins de samedi et de microbrasseries vides deux infirmières de la clinique de jour avec des boucles d’oreilles de quatre pouces et des collants camo Daphné B. Je lis que certaines mésanges... je lis que certaines mésanges naissent bleues avec une définition de l’amour glissante qu’elles savent décapsuler les bouteilles de bière et qu’elles vivent dans les forêts Andréane Frenette-Vallières Aujourd’hui, la mer toute proche... Aujourd'hui, la mer toute proche éclabousse la fenêtre. J’écris « aujourd’hui » à la date du jour, dans mon agenda, pour bien marquer l’instant. Je crois perdre la mémoire. Fiorella Boucher Et j’ai vu ma mère perdre du poids... et j’ai vu ma mère perdre du poids les blessures de ses mains toujours plus grosses j’ai vu ma mère faire des nuits blanches toute une vie sous la table Michael Gouveia La nuit je parle trois langues et demie La nuit je parle trois langues et demie le français l’anglais le portuguais et le biscuit chinois (je mange aussi le papier dans le biscuit pour que le message passe) la nuit porte conseil Roland Giguère J’erre Je ne vous suis plus je ne vous suis plus dévoué je ne vous suis plus fidèle j'erre à ma guise enfin hors des sentiers bénis j'erre aux confins de ma vie j'aime aussi Alycia Dufour Le lac empeste le lac empeste s’impose contre les paupières dissout les gueules encore vives je n’ouvre pas les yeux on me parle de corps morts je pense aux arbres ces estropiés Martine Audet Où l’écart est un silence qui veille... Où l’écart est un silence qui veille, je peux ma part de mère, de père, des kilomètres de cimes argentées. Je peux l’extension du grand jeu, l’aimer et le souffrir, à peine trop d’enfance. Maya Cousineau Mollen N’oublie pas Toi qui chante Ô Canada Sur un territoire endeuillé Toi qui n’entends pas les plaintes Les cris de rage, les pleurs cachés Qui ne sens que le vent coupant Sur cette terre stérile Pagination 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français