Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Anne-Marie Alonzo Et la chevelure plus longue que tourment... et la chevelure plus longue que tourment cette chevelure chevaline coup d’épaule de rein tour de cou de bras tu danses à côté tu sautes hennis tu marches galopes tu regardes l’estrade la scène les yeux par milliers figés je dis : the eyes!… Élise Turcotte Les enfants racontent... Les enfants racontent leurs cauchemars pendant que les femmes dansent avec les hommes sous un abri de pacotille tout peut changer en une minute de frayeur Jérôme Melançon Vaguelettes le huard... Vaguelettes le huard, la chaufferette qui r’semble à un toaster comme un début d’fin d’lac par une vitre trop épaisse l’impression d’un temps qui passe comme un pédalo quand j’veux ramer tu-seul pour ervoir les quenouilles Armand Robin Les genoux de Jany Pour dormir ou ne pas dormir jour et nuit Je pose ma tête sur les genoux de Jany. L’ombre la lumière le jour la nuit Ferdinand Ramuz Machine L’homme est en haut de son siège, porté magnifiquement au-dessus des choses ; la ligne qu’il trace avec ses épaules Rachel Leclerc Je n’ai pas cessé... Je n’ai pas cessé d’être l’ourse la fille qui rôde sous ta fenêtre qui t’appelle dans l’obscurité toi le garçon aux yeux pers mendiant un peu de ta chaleur Rina Lasnier L’arbre J’avais un grand arbre vert Où nichait mon enfance ailée, Un arbre grand troué de lumière Robert Sabatier L’éternité sera bien assez longue J’entre et je sors de moi-même souvent, Je me demande audience parfois, Je me rencontre en de noirs corridors, Jean Sioui l’avenir voit rouge… l’avenir voit rouge nous repartons vers nos terres pas à pas tachés du sang de nos ancêtres les pas perdus s’évadent du feu sacré c’est là que les jeunes reforment le cercle Louise Marois la lumière... la lumièrecette interminable beauté que tu porteschavire mes tempêtes à perte de vueje n’ai pas d’âge en réservepour me dévêtir le cœurme laver de mes incertitudesj’ai placé le feu sur un nid de pierres Paul Chanel Malenfant Ma grand-mère a murmuré... Ma grand-mère a murmuré : Ton grand-père est vieux comme le chemin. Seul dans sa chambre, il lit le journal. Je voudrais le bercer, petit corps Paul Chamberland Ton vœu... Ton vœu, offre-le et je ferai avec toi le chemin. Nul nom, nul visage ne répond à cette invitation. Le chemin s’enfonce dans l’improbable, Chloé Savoie-Bernard prévision météorologique samedi soir une fois encore des filles fumées jusqu’au filtre des filles fleurs en manque de pollen Gilles Vigneault Le pont Vague est le pont qui passe à demain de naguère Et du milieu de l’âge on est des deux côtés Le mur ne fait pas l’ombre et n’est pas la lumière France Théorêt Ton absence résonne en moi (d’après Marina Tsvetaeva) Comment vas-tu lorsque tu es au loin. Comment vont tes mains et tes lèvres. Comment va ton souffle. Comment vont tes gestes paisibles. Comment vont tes pas vifs. Comment va ton corps très droit. Xavière Mackay Who cares vais-je arriver en retard ? est-ce que ça vaut la peine de courir d’après toi ? je perds mon temps tu crois ? merde ! on s’en fout au fond Akena Okoko Tourisme 1 Jubiler à l’idée de prendre l’avion pour la première fois Aller visiter la famille du Texas Au pays du meilleur basket sur terre Et atterrir en pleine canicule insoutenable Marc Arseneau Bury My Heart à Beaumont faut-tu qu’on corde tous les souvenirs comme le bois à Beaumont ça fait quèques semaines que je pense à ça Véronique Cyr Récidives Tu es l’indice la faute rends-toi dans la neige depuis la fuite des nerfs les veines se séparent pendant le sommeil les enfants changent de corps en nageant je recule jusqu’aux rites de passage Louise Dupré Il y a les larmes... Il y a les larmes des folles tristesses et des peines minuscules celles de la colère plus pointues que des couteaux plantés dans la poitrine les larmes d’impuissance si on me punit Joséphine Bacon Aujourd’hui le printemps... | Amassepanu shikuan... Aujourd’hui le printemps s’est mêlé à l’hiver Tout fond L’hiver n’a pas dit son dernier mot Un ancien imite le vent Rowan Mercille Iel II iel se présente à moi et surcharge mes sens une réaction en chaîne que mon corps peine à traduire la multitude de ses forces ma volonté passive Léopold Sédar Senghor Chant de printemps III Je t’ai dit : — Écoute le silence sous les colères flamboyantes La voix de l’Afrique planant au-dessus de la rage des canons longs Janine Tavernier Ah mon rire... Ah mon rire mon rire gigantesque mon rire silencieux mon rire emprisonné derrière mes lèvres ah ah mon rire emmuré dans son linceul de glace je t’entends rugir en moi comme un fauve Fernand Dumont Quand je serai très vieux... Quand je serai très vieux Demain peut-être Quand l’ange tournera discrètement la page inachevée Quand j’aurai fini de traquer les mots Défaillant d’en avoir tant mis sur la page Paul Bélanger épilogue sais-tu, ombre, que je t’aime d’avoir troublé mon chemin la nuit à peine terminée les vannes refermées pour un long temps ils dormaient côte à côte Stéphane Martelly Raclures Malangas Échalotes Mirlitons Aubergines Déshospitalités Sortir de toute urgence ramasser Joël Pourbaix La neige ne ment point... La neige ne ment pointles empreintes avancentdéjouent l’usure universelleà l’heure de l’ocre insoumisepépiements sous zérocomment font-ilsle grincement d’un arbre à voix basserejoint mes vertèbres Lula Carballo Ses hanches ondulaient... Ses hanches ondulaient au rythme des tambours. La déesse noire est morte avant qu'on puisse l'oublier. Pressées par la foule sur la grande avenue, ma grand-mère et moi attendons son cortège. Noémie Pomerleau-Cloutier C’est le new guy… c'est le new guy il vient des vagues de blé il n'a pas hésité à traverser le pays arriver au début du chemin d'eau pour que sa femme rentre au port Martine Broda Tout ange est terrible (extrait) les amants leur regard épris de la beauté de leur image dans le regard la folle passe intolérable en déchirant sa robe aux ronces si tu m'aimes je n'aurai pas pitié de toi Paul Verlaine Charleroi Dans l’herbe noire Les Kobolds vont. Le vent profond Nérée Beauchemin La mer Loin des grands rochers noirs que baise la marée, La mer calme, la mer au murmure endormeur, Au large, tout là-bas, lente s’est retirée, Isabelle Dumais Dispositions Les nés fatigués me comprendront. Henri Michaux, Face aux verrous Il y a des agencements anatomiques qui prédisposent à la lenteur Louise Marois Géométrie de l’oeil lorsque je te dessine je se dépose emploie la cuisine le salon pour ce que je voudrais multiplier tu portes habits d'étincelles sur la pointe des pieds Geneviève Blais La cruauté de la vase la cruauté de la vase la rivière jusqu’aux genoux ça passait à courant rapide ça passait la main sur la bouche comme ça à même la source un peu plus limace à chaque respiration un peu plus floppée Évi Savard dans les jeux de rôle... dans les jeux de rôle à six ans on avait encore le droit d'être un·e autre sans conséquence j'ai longtemps voulu qu'on m'appelle jack sûrement après avoir vu Yvonne América Truque Aérienne je file comme le vent / Aérea voy como el viento Sans pesanteur et légère, sans toucher terre comme écume éparpillée dans la brise, mon âme est en voyage. Comme les saisons du temps entre le feu et la nuit par les chemins et les jours. Benjamin Péret Allô Mon avion en flammes mon château inondé de vin du Rhin mon ghetto d’iris noir mon oreille de… Louise Fiset Il y a des jours... Il y a des jours où je revois Sudbury dans l’asphalte craqué des rues de Saint-Boniface. La mémoire s’écoule comme la noirceur de la ville où j’ai grandi Pagination 1 2 3 4 5 6 7 Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français